Le monsieur avec la cape étant fatigué, s'allongea dans l'herbe au pied d'un arbre.
A la plus basse branche de ce palétuvier un sombrero oublié par Marcel s'ennuyait un peu. Le tintamarre des ronflements du type à la cape aprés l'avoir rassuré (il se sentait moins seul) lui escourdait les oreilles. Il prit donc le dessus vocalement en entonnant "les montagnards sont là". Le type avec la cape se reveilla en sursaut, cru réver en voyant sous le palétuvier une paire de botte et un cheval blanc. Il y avait donc des montagnards à Copenhague? Ni vu, ni connu, il enfourcha le cheval blanc, mis les bottes sur son épaule et le sombrero sur la tête. Il arriva à un croisement de chemins: à droite flèche indiquant "les 3 maisons" à gauche une flèche indiquant "bois dormant". Il prit à droite. Mal lui en pris! Un gros costaud chauve à barbe rousse, furieux, une épée de marque durandal au poing lui hurla "voleur! c'est vous qui prenez mes poutres et mes chevrons!" Heureusement qu'il y avait les bottes! elles s'enfilèrent aux pieds du type à la cape, du coup le cheval se laissa porter (en fait Il se nommait Pégase) tandis que le sombrero suggerait aux bottes d'aller a Messine car ils avaient tout bien faim.
Ils avaient tous envie de sardines mais n'ayant pas de gps partirent au hasard. Ils arrivèrent dans une région désertique peuplée de moutons et là, ils entendirent un gros choc de ferraille. A une croisée de chemins deux momies venant certainement d'une pyramide, s'étaient heurtées. Le bruit de ferraille venait de ce que ces deux momies s'éraient attifés d'une armure. L'une avait mis son haume façon rapeur.
Nous l'avons reconnu pardi....... c'est Duguesclin qui entrait en collision avec Don Quirotait. Les deux momies maintenant armurées essayait de se serrer la moufle à l'amiable.
Mais! il y avait des temoines! L'une vaguement armurée aussi, montée sur un cheval qui n'était pas blanc donna raison a Duguesclin. On ne sait trop pourquoi, sauf qu'elle prétend avoir entendu des voix, s'appeler jeanne et que la bergère n'a pas fait son boulot de garder les moutons d'où la collision.Elle faisait route vers l'ile de Molène, disait elle.
Lautre temoine était ,d'aprés ses dires, Dulcinée qui faisait route vers les moulins à vent, perchée sur une vieille ânesse. Elle aussi avait trés faim et envie de sardines.
Donc ils partirent tous ensemble, cheminant le long du petit chemin qui sentait la noisette , guettant une maison bleue pour faire une halte. Aucune maison bleue adossée à la colline.......Quelle galère.
Jeanne entendit des voix en mp3, là ça allait pour l'itinéraire. Bon juste un détour, lui disait on, suivez les petits cailloux, vous laissez l'ogre à droite, laissez la citrouille à gauche, allez tout droit, passez en silence devant le chateau de la belle ( sont en train de tourner un épisode de belle et sébastien) et là vous pourrez galoper.
Galoper? s'insurgea Dulcinée, ma nânesse doit faire des pauses! elle écrit ses mémoires pour le remettre à la contesse Raspoutchine dont je suis le nègre. Mais on ne va pas à Ségur! s'écria Jeanne, pas question de rencontrer dourakine, il n'a pas d'armure!
Bon, j'aimerai bien savoir la suite ........
Les zaneries de Mamizelle.